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Le sérac philosophe
Le sérac philosophe
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9 décembre 2017

pouvoirs

Si l'on méprise le pouvoir et ses manèges parfois délétères, c'est souvent plus pour y échapper que pour ne pas en user.

Nous cherchons le plus souvent à obtenir quelque pouvoir sur les autres afin qu'ils n'en aient pas sur nous-mêmes. Ne cherchons-nous rien tant qu'à nous prémunir d'autrui ?

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Commentaires
D
De belles et fortes remarques cher Anaximandre. Il me semble que le pourvoir est très tôt senti dans l'expérience enfantine comme ce qui divise les forces propres du sujet en le tenant à distance de ce qu'il peut. En ce sens, il s'oppose au dynamisme du désir et à son caractère affirmatif. Le mépris du pouvoir ne peut-il pas alors se comprendre comme une attitude de défiance vis-à-vis de tout ce qui amoindrit, diminue, épuise et fatigue ? Il devient dès lors compréhensible de cultiver une sorte de méfiance instinctive vis-à-vis de ce virus contagieux. <br /> <br /> <br /> <br /> Lorsque des humains veulent obtenir un pouvoir sur les autres, n'est-ce pas le signe qu'ils ont été infectés par l'élément pathogène, contraignant chacun à évoluer dans la spirale délétère des passions tristes ?
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