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Le sérac philosophe
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14 février 2018

Et vivre devint léger

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Plus que « le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui »,

Elle inaugura la réception du don.

 

Comme je l’aime encore

La main libre et aimante du matin.

- Te souviens-tu d’elle, mon âme ?

- Je ne m’en souviens pas, je la vis.

Main vivifiante et généreuse,

Elle réunissait, elle abolissait

Toute distance avec ma propre vie,

Et avec la sienne.

 

Jaillissement subtil, irruption secrète,

Sur la chair de mon âme,

La main libre et caressante du matin.

 

Liberté intimement éclose

Aux doux feux des aurores

Pénétrantes.

 

Comme je t’aime encore

Main libre et aimante du matin.

 

Eveilles-tu encore l’aube

Par ta douceur sans rivale ?

Inoubliables grâces.

 

Une nouvelle harmonie naquit

Dans ta paume, chère main.

 

Et sous cette main

Libre et caressante

Vivre devint léger

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